La lame (Nouvelle)

Je fais partie d'un concour littéraire à mon école, alors, j'écrie. Pour passer le temps.
Alors, voici un texte que j'aimerais bien que vous prennez la temps et la peine de lire. Merci.
Ce texte est long, oui. Silez-le seulement si ça vous tente.

*(J'aimerais bien quelques commentaires)*

La lame

Elle gisait, grise, abandonnée du signe de la rose, telle la flamme ténue d'un secret révélée.
Sous les yeux sévères d’un matin d’octobre qui s’élevait lentement,
elle savait ce qu’il allait lui arriver, ce n’était pas un pressentiment, loin de là.
Son esprit s’assombrissait comme des braises ardentes qui touchent à leurs fins.
Elle attendait l’heure arrivée, ses mains reposaient sur la pierre glacée devant la cathédrale.
Un râle sordide perçait le silence de l’attente.
Personne ne venait la réconforter avant le temps venu.
Aucune larme, seulement le frémissement de la peur qui marchait autour d’elle.
Elle ne voulait plus s’enfuir, le froid de l'hiver n'attendait que de mordre.
Elle n’allait pas connaître cet hiver.

Tant de haine et de rancune dans leurs visages.
Son âme est l’une des plus pure, mais cela importe peu.
Elle n’est qu’une pâleur parmi tant d’autres.
Simple silhouette masquée étrangère à ce monde.
Prête à terminer dans les flammes, la mort n'était qu'une apparence sordide à ses yeux.
Le ciel s'obscurcit puis des nuages pénètrent le ciel comme des idées noires remplies d’antipathie.
La mort n'est que le commencement de la vie réelle, un juste milieu entre la terre et les cieux.
Alors que la tempête fait rage, là bas se promène la mort, vers elle.
On peut bien la dévisager derrière les fenêtres de la cité, les paysans commencent à se regrouper.

Histoire de trahison et d’ignorance.
Parce qu’elle aimait ce qu’elle était, sa passion.
Elle vivait réellement sa vie en silence.
Elle était différente, retirée, et elle n’allait pas se plier devant la force suprême de ces jours.
Elle n’était pas l’une de celle qui allait se laisser manipuler comme les autres.
Elle ne voulait jamais ressembler aux autres, jamais être l’une des leurs.
Personnes ne la comprenait, et elle ne se confiait pas.
Quelqu’un en avait eu assez de la regarder sans la comprendre.

Tous ces gens, vides et sans émotions la regarde assise.
Devant ses yeux ternes et froissés par la vie,
des courts brins de paille virevoltaient autour d’elle.
Des milliers de gouttes d'argent arrosèrent le vide avant de s’écraser sur la terre,
quelques gouttelettes englouties dans la brume.
L’heure arrivait, puis le temps s’excitait et se bouleversait.
Quelques courants d’airs laissaient place à des chuchotements dédaigneux.
Elle avait voulut vivre isolée, elle n’avait pas besoin de tous ces regards,
mais pourtant, on l’avait remarqué.
Ils ne comprennent pas sa raison de vivre différemment des autres.
Parfois, sa rage et sa souffrance étaient incontrôlables,
elle est prisonnière ici, et elle les maudit tous.
Pourquoi la font-ils attendre encore?

Les cloches retentissent à faire crépiter les tympans,
elles couvrent tous les bourdonnements du rassemblement.
Sa tête se lève vers le ciel, la pluie mouille son visage insipide en cachant ses larmes.
Un sourire se placarde sur son visage.
Les yeux clôturés, elle se lève paisiblement avec souplesse.
Elle était remplie de sérénité, plus personne ne parlait, pas une tonalité à l’horizon.
Pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas peur et avait une telle facilité à accepter son sort?

Elle n’a rien à se reprocher, rien à se faire pardonner, elle était seulement elle-même.
Quelques commentaires arrogants parcourraient l’espace, elle ne voulait pas les entendre,
elle se contentait de courber le regard vers certaines personnes, toujours avec son sourire emboîté sur elle.
Des questionnements se faisait percevoir, ses parents n’étaient pas là, ils ne lui avaient en aucun cas dit au revoir.
Elle avançait mélodieusement vers la mort.
Cette journée restera tracée dans la mémoire des habitants de ce village.

Regardant pour une dernière fois la croix imposante de la chapelle,
elle s’agenouilla.
Murmurant un obscurcissement d’anxiété, elle était heureuse.
Elle pourrait enfin être comme elle le veut dans l’autre monde.
Vivre sous la menace du monde inexact maintenant,
ou bien, vivre sa vie dans la mort.
Crispant ses doigts engourdis par l’impatience,
elle s’avança la tête et la posa sur le bois âpre.
Le déclique se fit bientôt percevoir.

Waouww

T'as quand même un sacré talent d'écriture.

Le Da Vinci Croustillle

J'ai rien lu

C'était tellement long affraid

Merci Timou

Je sais que c'est long, mais c'est simplement une petite nouvelle. ^-^
Je suis contente de ce texte.

La lame *(Nouvelle)*

La lame (Nouvelle)